mary + crier tout bas

marina "mary" bradford
cara delevingne | @crédit

nom complet + marina "mary" bradford. âge, date de naissance + vingt et un hiver, a vu le jour un vingt et un janvier où la neige recouvrer la ville. origines, nationalité + anglaise par papa, francaise par maman. américaine. situation amoureuse + seule, célibataire, accompagnée, amoureuse, mary elle est perdue dans sa situation amoureuse, elle ne sait pas, elle ne sait plus. métier + étudiante en droit, dans la théorie, mais mary, mary elle ne suit pas ses études, mary elle aime les fleurs, alors mary va chez la fleuriste du coin, pour faire quelque chose qu'elle aime. situation familiale + grande famille, tout ce que mary déteste, elle déteste les réunions de famille, elle déteste le monde, mary elle a sept grand frère, afin elle n'en a plus que six, mary elle a ses deux parents, mais deux parents absent, absent pour elle. animaux de compagnie? + son meilleur ami, son fidèle compagnon, un abandonné, un délaissé, son chien, son "Loup", son loup solitaire, il est comme elle, il n'obéit qu'a elle, il n'aime guère les autres personnes, un beau chien avec la gueule d'un loup, d'une couleur noir, noir profond, avec juste une tache blanche sur le bout d'une de ses pattes. groupe souhaité + failures. avatar choisi + cara delevingne

just a little more

≈ pourquoi avoir choisi Cape Hollow? elle n’a pas choisie, elle est née là. elle est née ici, ses parents ne lui ont guère laissé le choix hein ! on né là où les parents veulent qu’on naisse. elle est encore là. elle est encore là, car elle n’a pas choix, elle n’a jamais le choix, elle suit et c’est tout, elle n’a pas son mot à dire, le fantôme de la famille. ce fantôme qui n’a rien à dire, qu’on écoute pas. la petite dernière pas désiré. alors elle est là, non par envie mais bel et bien parce qu’elle n’a pas le choix.
≈ êtes-vous plus du genre à participer aux fêtes de quartier ou vous préférez rester chez vous? participer aux fêtes non, oh ça que non, enfin c’est ainsi dans sa tête. car dans la réalité, la réalité elle y participe. une nouvelle fois elle suit… elle ne fait que suivre… vous comprenez il ne faut pas entaché la vision qu’on a de sa famille. une famille « unie » qui a de bonne valeur, qui va à l’église tous les dimanches, qui a élevé avec brio huit enfants, qui ont surmonté la perte d’un de leur enfant, tombé au front, un héros disent-ils. obligation, alors oui vous l’y verrez, mais silencieuse dans son coin, accompagné toujours de près ou de loin par son plus fidèle ami.
≈ côté amour, comment ça se passe? mary elle ne sait plus, elle aime, elle n’aime plus. mary elle n’est jamais sûr, mary elle a peur. elle a peur de ce qu’elle ressent, alors mary ne va jamais loin de ses relations, mais mary elle croit aimé un garçon, elle le croit, car ce n’est pas pareil, rien n’est comme d’habitude, mais mary elle sait très bien, que ce garçon lui est interdit, elle sait que ses parents ne l’accepteront jamais. alors elle le voit en secret. mais mary elle ne sait pas, mary elle est complétement perdu. elle ne comprend pas cette sensation dans son cœur et dans sa tête, ce besoin irrépressible d’être près de lui, d’être avec lui. ce manque quand il n’est pas là. elle ne l'a jamais embrassé, il ne sait même pas ce qu'elle ressent. alors mary elle se tait. elle laisse faire la vie….
≈ des enfants, en avez-vous? si non, en voulez-vous un jour? des gamins ? des mioches ? oula que non. mary n’a très certainement aucune fibre maternelle. elle ferait des sauvageons. mary n’a pas et ne veut pas d’enfant. ca crie, ça pleur, ça fait des conneries, ça parle, ça pose des questions, ça fait des bisous et des câlins, ça cour partout…. en clair tout ce qui fait flipper mary. Alors non mary n’aime pas les gamins et elle ne veut pas en avoir. elle ne fait même pas de baby sitting c’est pour dire. les mioches lui sorte des yeux et elle déteste encore plus ces mioches quand ils posent sans demander leur main toute baveuse ou pleine de terre sur le crâne de son Loup..

written in these walls are the stories that I can't explain

+ Elle est née ici. Elle est née dans une famille qui ne la désirée pas. Une famille qui avait déjà bien à faire de leurs sept enfants. Sept beaux garçons dont ils étaient si fiers. Si madame ne s’en était pas rendu compte trop tard, Mary ne serait pas de ce monde. Mais il était trop tard, alors monsieur et madame assumèrent ce huitième enfant, qui s’avéra être une fille. Ils auraient dû être content, une fille parmi tous ces gars. Mais non. Ils ne la voulaient pas. Alors Mary grandit, ainsi, dans un monde, dans un foyer qui ne l’aimée pas. Elle s’est sentit rejetée toute sa vie et encore aujourd’hui, mais elle n’en prend pas gare, elle n’y prend plus gare, c’est son quotidien. Elle est là, elle est présente en public, pour la population, pour montrer une belle image, une belle image d’une « famille unie ». Mais à la maison, elle n’a rien à dire, elle se tait et c’est tout. On ne l’écoute pas. Et d'autant plus depuis qu'un de ses grands frères est décédé en Afghanistan.
Etant gamine, il lui est arrivé de pleurer des nuits entières, seule dans sa chambre, priant, désirant avoir une famille qui l’aime et qui l’écoute. Elle n’a aucune affinité avec ses parents. Ils sont absents pour elle. Ses frères ont les plus beaux cadeaux au monde, elle. Elle se contente de pas grand-chose.
Mary elle a déjà fuguée. Fuguée à plusieurs reprises, pour fichtre la peur à ses parents. Pour voir s’ils s’en inquiéteraient rapidement. La première fois il leur a fallu une journée entière pour s’en apercevoir. La seconde fois, une journée et une nuit. Et au bout de la troisième fois, la petite brune revenait toute seule, s’en que ses parents ne s’en inquiète vraiment. Alors oui il lui arrive de disparaître, elle se balade dans les rues de la ville, sans but précis. Elle marche juste. Elle marche avec Loup, son plus fidèle compagnon, certainement celui qui la comprend et l’écoute le plus. Elle l’a trouvé chiot, errant dans la rue, seul et affamé. Elle la prit dans les bras, la ramener chez elle, lui a offert un foyer au chaud et de la nourriture.
Mais le lendemain matin. Imaginez-vous le lendemain matin. Quand sa très chère mère, a découvert cette « bête » noir et dégoûtante courant dans son beau salon et sur son beau tapis blanc. Est-ce que vous imaginez la tête de la madame ? Elle est devenue rouge. Rouge piment. La fumée pouvait presque sortir de ses oreilles. Elle hurla sur sa « fille ». Elle lui hurla à n’ en plus finir. Mais Mary, l’écoutée sans l’écouter. Elle hochait la tête. Elle voyait son chiot derrière tourner en rond après sa queue. Elle se retenait d’exploser de rire devant sa mère. Une fois qu’elle ne l’entendit plus hurler, elle lui dit simplement ces quelques mots, ces rares mots échangés avec elle « c’est bon ta fini ? je peux récupérer mon chien maintenant ? ». Sa mère tourna les talons. Elle savait que de toute façon malgré le fait qu’elle détestait sa fille, elle ne pourrait pas l’empêcher d’avoir ce chien.
Alors ensemble ils formèrent une belle équipe. Un beau duo. Détestait ensemble le monde entier. Essayant de lui trouver une once de lumière en vain. Tout le positif finissait toujours en négatif.

+ Mary elle aime, puis elle n’aime plus. Mary elle a peur. Elle a peur de tout, mais elle ne le montre pas. Mary elle aime sa solitude, elle aime détestait le monde. Mais Mary elle aimerait aussi savoir ce qu’est d’être très entouré et très aimée, elle aimerait savoir ce qu’est qu’aimée le monde. Mary elle aime qu’on la déteste mais Mary au fond elle aimerait qu’on l’aime pour ce qu’elle est. Mais Mary elle a été forgée. Forgée à ne pas être aimée. Forgée à être rejetée. Alors Mary elle dit qu’elle s’en fout, qu’on la rejette une fois de plus. Mais Mary elle aimerait trouver la personne qui ne l’a rejetterais pas. Mary elle aimerait que les gens arrêtent de dire, de voir une famille parfaite. Parce qu’elle n’est pas parfaite. Mary sait que ses parents l’ont inscrit à une école de droit juste pour faire bonne figure. Mais Mary elle n’y va pas. Mary elle ne veut pas faire du droit. Mary elle aime les fleurs. Alors Mary passe son temps là où il y a des fleurs. Mary elle aime les fleurs et les animaux. Elle aime, car ils ne jugent pas. Ils sont juste là sans jugement.
Elle a beau dire, elle a beau faire, elle a souffert et elle en souffre encore de ne pas être choyer comme toutes les petites filles devraient l’être. Mais disons que la douleur est devenue normal. C’est juste ainsi. Une fatalité. Mary elle c’est juste une gamine, une gamine qui ne demande pas grand-chose. Mais avec le caractère qu’elle s’est forgée, rien n’est évident. Difficile de l’atteindre.
Alors Mary a rencontré ce garçon qui fait battre son cœur. Cette sensation qu’elle ne connaît pas. Cette sensation qui la perturbe tellement. Ils ne se connaissent pas vraiment. Ils traînent ensemble. Lui c’est pas un bon gars. Il ne lui apportera rien de bon. Mais Mary ne peut s’empêcher d’être bien en sa compagnie. Elle ne peut s’empêcher de ressentir un manque quand il n’est pas là. Et pourtant Mary se refuse de céder à son cœur. Et puis surtout elle sait que ce gars, lui est interdit, il n’a rien de ce que ces parents souhaitent. Il n’est pas à l’image de la famille. Ils ont accepté un chien, ils n’accepteront certainement pas un délinquant.
Et ce n’est certainement pas lui qui lui fera voir un monde meilleur. Mais il peut lui apporter cet amour qu’elle n’a jamais eu…. Elle est juste perdue. Et se contente pour l’instant d’être avec lui sans aller plus loin.

+ Mary c’est tout ça, ce n’est pas un conte de fée. Ce n’est pas la joie. Ce n’est pas des sourires et des rires. C’est de la solitude, de la faiblesse, de la peur mais de la force et du mensonge aussi, de la haine au monde, car elle ne connaît pas l'amour. C’est de la contradiction. C’est beaucoup de chose. C’est compliqué. C’est un tout et un rien. C’est Mary tout simplement…. Et elle espère un jour trouver cette personne qui lui montrera que le monde peut être beau et que l'amour peut existé réellement.